Orenooko, or, The Royal Slave. A True History
(1688) est en quelque sorte le testament d'Aphra Behn. Toujours à
contre-courant des préjugés de son époque, elle y condamne, en décrivant
le sort tragique de ce prince noir victime de la traite, l'egocentrisme
d'une classe issue de la Révolution anglaise qui, jusqu'en 1847,
s'appuiera sur l'esclavage pour fonder son pouvoir financier, colonial
et politique.
Edition bilingue anglais-français de la comédie d'Aphra Behn, traduite
et adaptée par Christine Dejoux, avec une préface en français de Bernard
Dhuicq.