Un seul fil parcourt toute l’activité de Nadar : l’écriture. Il écrivait dès l’âge de sept ans, il corrigeait les épreuves de son dernier livre quatre-vingts ans plus tard. Jusqu’à sa mort, il répondait « homme de lettres » lorsque les journalistes ou les compilateurs de dictionnaires biographiques l’interrogeaient sur son métier.
Hélas ! ses écrits sont passés à la trappe photographique ! De ses livres ne subsistent qu’un petit nombre de rééditions et le lot habituel de reproductions indifféremment scannées et océrisées. Pourtant les meilleurs textes de Nadar valent bien les proses célèbres de ses amis Gautier, Nerval, Baudelaire...
La série NADAR ECRIVAIN comporte une dizaine de titres parus aux Éditions d’En Face. Ils sont disponibles en librairie et sur le présent site. Ils sont également livrés par BookSpresso sur tout écran (smartphones, ordinateurs, tablettes, liseuses...).
Les textes de la série NADAR ECRIVAIN sont établis et présentés par Roger Greaves, auteur de Nadar quand même ! chez le même éditeur et sur les mêmes supports.
Ce portrait littéraire a fait couler beaucoup d'encre. Baudelairiens
dogmatiques, romanciers alcoolisés, psychanalystes sauvages, chacun y
est allé de son couplet sur le mode indigné, voire explosif, du
châtelain découvrant un braconnier sur ses terres. De quoi se mêle ce
photographe ?
Nous rééditons ici les séquences des Mémoires du Géant
qui nous paraissent le mieux illustrer à la fois la signification vraie
de l'aventure du Géant et le génie de Nadar écrivain.
Ce roman est la traduction littéraire des idées politiques d'un jeune homme turbulent vivant à Paris en 1843. L'auteur, futur Nadar, a vingt-trois ans, il a assisté à la révolution de 1830, il anticipe celle de 1848.
Nous présentons ici le troisième tiers du livre Histoire de Murger
destiné par ses trois auteurs anonymes à démythifier la légende d'une
jeunesse artiste que les romances de Murger avaient popularisée dans les
années 1850.
Ce petit volume contient un choix de textes brefs composés par Nadar
dans les années 1870, après la défaite et la chute du Second Empire
auxquelles il avait contribué à sa façon en véritable résistant.